L’avenir du travail s’écrit dans un contexte fait d’hybridation digitale des activités, d’automatisation généralisée des tâches routinières, de mutation accélérée, de difficulté à planifier sur fond d’incertitude et de complexité grandissante… Le changement de décor qui est en cours impose aux acteurs d'adapter leur jeu. La question des compétences est donc sur toutes les lèvres, comme en témoigne la nouvelle étude Coorpacademy x Féfaur auprès des responsables formation-RH français.
85 millions d’emplois détruits, 97 millions autres qui peinent à trouver preneurs… cherchez l’erreur !
D'ici à 2025 (autant dire demain), 85 millions d’emplois seront détruits par la transformation digitale des entreprises et du travail, alors que les entreprises souffrent par ailleurs de ne pouvoir recruter les nouvelles compétences dont elles ont besoin (97 millions d’emplois pourraient apparaître liés aux nouveaux besoins attachés aux technologies numériques). À cette transformation digitale s’ajoutent bien d’autres facteurs qui complexifient l’interprétation de l’avenir, par exemple, la transition écologique qui implique à son tour que le travail revoit son logiciel. Si l’on a jamais cru pouvoir lire dans la boule de cristal, cette ambition est définitivement abandonnée, et pourtant…
Question d’employabilité : centrale et urgente
Débattue depuis des années par de grandes organisations internationales (World Economic Forum, Bureau International du travail…), la question des compétences nécessaires à l’employabilité dans le « Future of Work » est aujourd’hui centrale. Elle est urgente, aussi, parce que la transformation générale s’accélère. La fluidité du digital y est pour beaucoup, qui se joue des freins et des frottements du monde physique. Les crises successives, qui actualisent en permanence l’ère VUCA (volatilité, incertitude, complexité, ambiguïté), renforcent ce déséquilibre, comme le montre le développement du télétravail puis du travail hybride dans le sillage de la pandémie.
L’étude Coorpacademy x Féfaur, pour un point d’étape
Cette interrogation sur l’employabilité (ces interrogations, faut-il préciser, car elles sont nombreuses) est au cœur de la nouvelle étude Coorpacademy x Féfaur. Co-responsabilité de l’entreprise et du salarié, place des soft skills dans l’employabilité, contribution attendue de la formation, place de la formation en ligne, facteurs d’engagement des salariés dans leur nécessaire apprentissage continu… ce sont les sujets traités dans une vaste enquête à laquelle les Directions learning & development ont massivement répondu. De fait, on ne s’étonnera pas que celles-ci soient aux premières loges (40 % des collaborateurs auront besoin de six mois de formation au moins pour monter en compétences) ni qu’elles s’interrogent sur leurs offres en matière de thématiques et de digitalisation, ainsi que sur les compétences qu’elles ont à développer pour leur propre compte.
Ses principales conclusions en seront restituées en avant-première par Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy, ancien DG de Google France et de la division grand public de SFR, et Michel Diaz, directeur du cabinet Féfaur, spécialisé en stratégie de Digital Learning, le 19 mai à 11h00, dans leur conférence en ligne : « Quelles sont les compétences et les formations nécessaires pour garantir le futur des collaborateurs et des entreprises ? ».
Programme :
- Les résultats de l'enquête : les compétences à développer en priorité et ce qui est attendu de la formation ;
- Tout ce que cela implique concrètement jusqu'en 2025 pour les départements RH et Formation ;
- Les retours de vos pairs pendant les 15 minutes de questions-réponses et d'échanges.
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